L’insémination artificielle et la fécondation in vitro sont deux techniques de procréation médicalement assistée ayant pour but d’aider certains couples stériles à avoir des enfants. Quelle est la différence entre les deux ? et dans quel cas faut-il utiliser ces techniques ? Des questions auxquelles nous tenterons de répondre dans cet article.
L’insémination artificielle
L’insémination artificielle est considérée comme la plus ancienne des techniques de procréation médicalement assistée. Elle est utilisée dans certains cas notamment quand les spermatozoïdes n’arrivent pas à passer le col de l’utérus ou lors d’un problème d’infertilité masculine. Elle consiste à injecter le sperme qui peut être frais ou congelé dans l’utérus lors de la période d’ovulation.
L’insémination est indolore, après l’injection des spermatozoïdes ,la patiente devra rester allongée de 10 à 30 min avant de reprendre ses activités normales quotidiennes. Il est à noter que cette technique peut demander du temps ainsi que de la patience de la part du couple car toutes les inséminations artificielles ne fonctionnent pas toujours dès le premier essai, ainsi il se peut que la patiente ait recours à plusieurs IA.
FIV: La fécondation in vitro
Pratiquée dans des cas précis notamment quand les trompes sont altérées de concevoir des enfants, la FIV et comme l’indique son nom consiste à mettre en contact le sperme de l’homme avec les ovules de la femme dans un tube ou une boite de culture. Cette technique se caractérise par la surveillance du processus de fécondation. Ainsi, après la division de l’œuf, quelques jours après la fécondation, les embryons sont injectés dans l’utérus de la patiente.
Il est à noter que cette technique est très répandue en Europe. En effet, près de 2% des bébés nés dans les pays riches sont issus d’une fécondation in vitro. La FIV peut conduire à des naissances multiples car 25% des grossesses conçues en utilisant cette technique donnent naissance à des jumeaux.
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